Comment reconnaitre la scarlatine ?

La scarlatine, cette vieille connaissance des maladies infantiles, fait souvent parler d’elle, surtout dans les cours de récréation et chez les jeunes écoliers. Autrefois redoutée pour sa gravité, elle est aujourd’hui bien maîtrisée grâce aux avancées médicales. Mais comment détecter cette invitée pas toujours bienvenue ? Cet article vous plongera au cœur de cette maladie, vous armera de connaissances et astuces pour la reconnaître et vous guidera à travers les méandres de son diagnostic et de son traitement.

Qu’est-ce que la scarlatine ?

Avant de plonger dans le vif du sujet, il est primordial de poser les bases. La scarlatine, parfois surnommée « la fièvre rouge », est une maladie infectieuse provoquée par une bactérie : le streptocoque du groupe A. Elle se manifeste généralement par une fièvre élevée, une éruption cutanée et un mal de gorge. Principalement touchant les enfants entre 5 et 15 ans, cette maladie n’est pas à prendre à la légère, bien qu’elle soit moins effrayante qu’autrefois grâce aux antibiotiques.

Les symptômes révélateurs

Pour reconnaître la scarlatine, plusieurs signes ne trompent pas. Comme un jeu de piste médical, certains indices sont à surveiller.

  • Éruption cutanée : L’un des premiers signaux d’alarme est souvent une éruption de petites taches rouges, ressemblant à du papier de verre, apparaissant d’abord sur le torse avant de s’étendre.
  • Langue framboisée : Gardez un œil sur la langue ! En cas de scarlatine, elle prend une teinte rouge vif et se couvre de petites protubérances, d’où son nom.
  • Fièvre et maux de gorge : Ces compagnons indésirables sont souvent les premiers à frapper à la porte, annonçant la scarlatine.
  • Desquamation : Après la tempête, la peau peut peler, en particulier sur les doigts et les orteils.

Quand le doute n’est plus permis

Vous soupçonnez une scarlatine ? Voici comment le doute peut être levé. La consultation médicale est la clé. Le médecin pourra réaliser un test rapide dit « de dépistage du streptocoque » ou une culture de gorge pour confirmer le diagnostic.

Le traitement : ne pas prendre cela à la légère

Une fois la scarlatine identifiée, le traitement doit démarrer sans attendre. Les antibiotiques sont la pierre angulaire du traitement. Ils réduisent la durée de la contagion et limitent les risques de complications. N’oubliez pas, compléter la totalité du traitement est crucial, même si les symptômes s’améliorent avant la fin.

Les mesures préventives : mieux vaut prévenir que guérir

On ne le dira jamais assez, mais quelques gestes simples peuvent réduire le risque de transmission :

  • L’hygiène des mains : Se laver les mains régulièrement reste une règle d’or.
  • Éviter le contact rapproché avec les personnes infectées.
  • Nettoyage des objets et surfaces : surtout ceux que les enfants partagent.

Pourquoi une attention particulière est nécessaire

Bien que la scarlatine soit généralement bénigne, elle peut parfois conduire à des complications, notamment des infections de l’oreille, des sinus, et dans de rares cas, des problèmes cardiaques ou rénaux. La surveillance est donc de mise !

Questions fréquentes

Quelle est la période d’incubation de la scarlatine ?

La période d’incubation de la scarlatine est généralement de 2 à 4 jours. Durant ce temps, l’infection est déjà présente mais ne montre pas encore son vrai visage.

La scarlatine est-elle contagieuse ?

Absolument. La scarlatine se transmet par les gouttelettes respiratoires lors des toux et des éternuements ou par contact avec la peau infectée. Une raison de plus pour ne pas faire l’impasse sur les bonnes pratiques d’hygiène.

Combien de temps dure la scarlatine ?

Les symptômes de la scarlatine durent généralement une semaine. Cependant, la période de convalescence peut s’étendre sur plusieurs semaines, pendant lesquelles la peau peut peler.

La scarlatine peut-elle récidiver ?

Oui, bien que rare, il est possible de contracter la scarlatine plusieurs fois. La maladie génère une immunité spécifique mais pas absolue.

Pour plus de détails et d’informations, référez-vous aux recommandations des centres de contrôle et de prévention des maladies ainsi qu’aux directives de l’Organisation mondiale de la santé.


En somme, reconnaître la scarlatine n’est pas sorcier, mais demande vigilance et réactivité. De l’apparition des premiers symptômes à la phase de traitement, chaque étape est importante. Rappelez-vous, devant tout doute ou question, le médecin reste votre meilleur allié. Prendre la maladie au sérieux tout en gardant son calme est le maître-mot. La scarlatine, bien que redoutable à une époque, est aujourd’hui une maladie que l’on peut gérer efficacement, pourvu qu’on lui accorde l’attention nécessaire.

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