Comment faire interner une personne droguée ?

La drogue : un fléau silencieux qui gruge petit à petit

La drogue, cette « bestiole » qui s’infiltre sournoisement dans la vie de quelqu’un. Combien de fois avons-nous entendu parler des ravages causés par ces substances sur les individus et leurs familles ? Pourtant, il est souvent difficile de savoir comment réagir lorsque l’on est confronté à un proche touché par ce mal. Entre le déni, la honte et le désespoir, la route vers la guérison est semée d’embûches. Alors, si vous vous demandez comment faire interner une personne droguée, vous êtes au bon endroit.

Repérer les signes avant-coureurs

Avant de courir, il faut apprendre à marcher. De la même manière, avant de prendre la décision d’interner une personne, il est essentiel de reconnaître les signes de la dépendance. Certains d’entre eux incluent :

  • Des changements drastiques dans les habitudes de sommeil et d’alimentation
  • Un désintérêt pour les activités autrefois appréciées
  • Une négligence de l’hygiène personnelle
  • Des sautes d’humeur fréquentes
  • Une tendance à l’isolement

Si vous observez plusieurs de ces symptômes chez un être cher, il est peut-être temps de sonner l’alarme.

Engager la conversation

C’est sans doute l’étape la plus difficile. Parler à un proche de sa dépendance n’est jamais une mince affaire. Souvenez-vous de ce vieil adage : « Il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu ». La confrontation directe peut souvent entraîner des réactions défensives ou de la colère. Au lieu de cela, choisissez le bon moment, adoptez une approche douce et empathique, et faites-lui savoir que vous êtes là pour le soutenir, pas pour le juger.

Recherche d’un centre adapté

Chaque personne est unique, tout comme sa dépendance. Il est donc primordial de trouver un centre de désintoxication qui répond aux besoins spécifiques de votre proche. Certains centres sont spécialisés dans la dépendance aux opioïdes, tandis que d’autres se concentrent sur les troubles de la consommation d’alcool ou de drogues stimulantes. Faites vos devoirs et renseignez-vous sur les programmes offerts, les approches thérapeutiques et les taux de réussite.

Les démarches légales

En France, il existe des procédures légales pour faire interner une personne contre sa volonté si elle représente un danger pour elle-même ou pour autrui en raison de sa dépendance. Selon le Code de la santé publique, cette démarche nécessite l’intervention d’un médecin et le consentement d’un membre de la famille. Toutefois, cela ne doit être envisagé qu’en dernier recours et après avoir épuisé toutes les autres options.

La suite du parcours

Une fois la décision prise, le véritable travail commence. L’internement n’est que la première étape d’un long processus de guérison. Il est crucial de rester impliqué, d’offrir du soutien et d’encourager votre proche tout au long de sa convalescence. Après tout, comme on dit souvent : « L’union fait la force ».


Questions fréquentes

Est-ce que l’internement est toujours la meilleure option ? Non, l’internement est une option parmi d’autres. Dans certains cas, une thérapie ambulatoire ou des groupes de soutien peuvent être suffisants. Chaque situation est unique, et il est essentiel de consulter un professionnel pour évaluer la meilleure approche.

Quels sont les coûts associés à l’internement ? Les coûts peuvent varier considérablement selon le centre et la durée du séjour. Certains centres sont pris en charge par la sécurité sociale, tandis que d’autres sont privés. Il est important de se renseigner à l’avance.

Comment puis-je soutenir mon proche après son internement ? La guérison est un processus continu. Il est essentiel d’être là pour votre proche, d’encourager sa participation à des groupes de soutien et de l’aider à éviter les situations à risque.


Sources :

  • Code de la santé publique, 2019.
  • « La dépendance et la désintoxication : Guide pour les familles », Éditions Santé, 2020.

Faire face à la dépendance d’un proche n’est pas une sinécure. C’est un parcours émotionnellement éprouvant, semé d’incertitudes et de doutes. Cependant, avec le bon soutien, de l’information et beaucoup d’amour, il est possible d’aider votre proche à retrouver le chemin de la guérison. Alors, respirez profondément, armez-vous de courage et souvenez-vous que chaque petit pas compte. Après tout, comme le dit si bien l’expression : « Rome ne s’est pas construite en un jour ».

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